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Poussée dentaire : les bons réflexes et les cas où il faut consulter

Votre pharmacie saura vous orienter sur les traitements adaptés afin de diminuer les symptômes de la poussée dentaire chez les tout-petits.

Le plus souvent, quelques mesures simples suffisent pour soulager les symptômes de la poussée dentaire du nourrisson. Attention, certains gestes sont à éviter car ils peuvent être dangereux. La consultation médicale devient indispensable si des symptômes inhabituels apparaissent.

COMMENT AIDER VOTRE ENFANT LORS DES POUSSÉES DENTAIRES ?

Poussée des dents de lait : quelques gestes pour soulager son enfant

Des gestes simples, et à portée de tous les parents, diminuent l’inconfort de l’enfant lors de la sortie des dents de lait :

– réconfortez-le et cajolez-le ;

– essuyez délicatement et régulièrement son visage avec un linge propre. Cela permettra de prévenir les irritations dues à la salive ;

– vous pouvez frotter ses gencives doucement avec un doigt parfaitement lavé, ou bien avec un linge propre et humide ;

– proposez à votre enfant un anneau de dentition (homologué conforme aux normes en vigueur) préalablement réfrigéré et propre, pour qu’il puisse le mordre. Attention de ne pas le mettre au congélateur car il serait trop froid, et cela pourrait faire mal à votre bébé au lieu de le soulager. De plus, il est conseillé de choisir un anneau de dentition sans liquide, car la partie contenant de l’eau pourrait se rompre ;

– si votre enfant est en âge de manger ce type d’aliments (selon avis du médecin qui le suit), vous pouvez lui donner des plats froids adaptés à son âge (par exemple compotes ou yaourts).

La fièvre et la douleur chez l’enfant : quels médicaments ?

Il est conseillé de n’utiliser qu’un seul médicament antipyrétique pour traiter la fiévre de votre enfant. Aucune étude ne prouve que l’alternance ou l’association de deux médicaments est plus efficace. Le paracétamol est le médicament le plus couramment utilisé et c’est le seul utilisable avant l’âge de 3 mois.

Si votre enfant a moins de trois mois, donnez-lui uniquement du paracétamol : un maximum de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures.

Consultez rapidement votre médecin.

Si votre enfant a plus de trois mois, donnez-lui du paracétamol ou, en cas de contre-indication (allergie, maladie grave du foie, phénylcétonurie) de l’ibuprofène (un anti-inflammatoire non stéroïdien ou AINS). La dose doit être adaptée à son poids :

pour le paracétamol, un maximum de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures ;

pour l’ibuprofène, un maximum de 20 à 30 mg par kilo et par jour, à répartir en trois ou quatre prises, soit un maximum de 10 mg/kg toutes les huit heures ou 7,5 mg/kg toutes les six heures.

Si votre enfant a plus de 6 mois, vous pouvez utiliser, à la place de l’ibuprofène, un autre anti-inflammatoire non stéroïdien : le kétoprofène. La dose doit être adaptée à son poids : un maximum de 2 mg par kilo et par jour à répartir en quatre prises, soit un maximum de 0,5 mg par kilo toutes les six heures.

N’utilisez qu’un seul type de médicament pour faire baisser la fièvre.

Soyez vigilant ! Si votre enfant a la varicelle (ou si celle-ci est suspectée), ne lui donnez pas d’ibuprofène ou de kétoprofène car les anti-inflammatoires non stéroïdiens augmentent le risque de complications infectieuses bactériennes de la varicelle. De la même façon, si votre enfant est déshydraté (diarrhées et vomissements importants) ou si l’on suspecte une infection bactérienne (comme une infection urinaire par exemple), les AINS peuvent aggraver son état de santé.

L’aspirine ne doit pas être administrée chez l’enfant sans avis médical, en raison du risque de survenue d’une maladie rare mais grave, le Syndrome de Reye.

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